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quitté Belfort.

Nous organisons ensuite notre vie matérielle ; nous dépendons maintenant directement du service de santé qui nous loge et nous installe comme il lui plaît ; on nous case dans le chalet de l’hôtel du lac, avec l’équipe de Bussang, Mlles de Miribel, de Maud’huy, et Mme de Chaulnes ; nous y prendrons nos repas avec elles.

Quant à nos services nous les commencerons demain.

Nous allons voir les Haas et arrivons juste pour la mort de ce pauvre petit. Encore un deuil bien cruel !

Nous nous couchons harassées de fatigue et d’émotions.[1]

  1. Voici ce que dit le J. M. O. à la date du 23 août 1915, à ce sujet :

    Hôtel Beau Rivage : Une seule infirmière (Mlle de Joannis) assure ce service en même temps que celui du Casino. Formation laissant à désirer par suite de l’absence de surveillance du Médecin Chef M. Fournial.

    Arrivée de Mme de Nanteuil, de Mesdemoiselles A. Durville et Renée Martin des Longchamps détachées temporairement de l’équipe de la S. S. B . M. de Belfort. Accueil plutôt frais de la part de Mlle de Joannis à laquelle le M. A. finit par faire comprendre qu’elle ne peut assurer le service à elle seule et qui décide que deux de ces dames seront chargées chacune d’un étage de l’Hôtel et que la 3e sera attachée au Casino.

    (Le J. M. O. est disponible sur le site Mémoire des Hommes, service de santé de la VIIe Armée, 26 N 47/2, page 58.) ; NdÉ.