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qui nous couvre de fleurs ; cette amabilité contraste tellement avec sa réception du premier jour, que cela a quelque chose d’amusant. Lui aussi désire nous ravoir dès qu’il y aura quelque chose ici.

Je vais ensuite dire adieu à Beaurieux, navré, et que j’embrasse comme un frère. C’est un excellent ami.

Le commandant Lauth nous envoie une superbe gerbe de fleurs, les malades m’en donnent une autre, Beaurieux une troisième, Julie et Renée en ont de leur côté ; notre auto est remplie de fleurs.

Nous partons à onze heures et faisons la traversée des Vosges par un temps splendide ; avant l’ascension du ballon d’Alsace, nous nous arrêtons à Lepuise