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chez les Feltin, aux Anges, Landouzy ; adieux à l’aumônier, qui nous pleure, Lelong, le Dr Haas, Petit. Que d’émotions et que de bons amis nous avons là.

Je veille pour la dernière fois ; ces pauvres garçons ne savent que dire pour me témoigner tous leurs regrets. Jusqu’au pauvre Sieg qui me dit ; quand vous entriez dans la chambre, il me semble que je souffrais moins. Que de souvenirs pour plus tard et quelle récompense que cette affection de tous.

Lundi 23 août

Un temps radieux pour notre départ ; nous allons prendre congé de Landouzy