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l’endroit où l’on a déposé le cercueil de notre Paul, couvert de fleurs et de drapeaux, avec ses chers chasseurs montant la garde. J’ai pu y déposer un baiser au nom de toute la famille que je suis seule à représenter aujourd’hui. Après la messe, sur sa tombe, le capitaine Petitpas prononce un adieu touchant ; il peut à peine parler tant il pleure, comme tous d’ailleurs. Je suis à bout de forces.
Péronne, l’aumônier viennent me redire combien ils l’aimaient.
Je déjeune chez les Federlin, les cousins de Lelong qui l’avaient si bien accueilli.
Lelong et Petitpas sont là ; je puis enfin avoir quelques détails.