Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°4.pdf/63

Cette page a été validée par deux contributeurs.

dans le faubourg des Vosges ; enfin aucun résultat sérieux. Tous nos avions étaient partis dès 4 heures.

Visite du Dr ; il nous dit qu’il se sent trop fatigué pour continuer le service des ambulances, surchargé comme il l’est par ses fonctions officielles qu’il ne peut quitter. C’est un vrai désastre, et nous sommes désolées ; lui aussi, d’ailleurs ; il nous aime bien et il faut qu’il se sente à bout de forces pour agir ainsi.

Autre nouvelle ; l’abbé Mossler trouve que l’ambulance de Sentheim va tout de travers, les médecins ne font rien et les infirmiers ne savent rien ; il y faudrait nous, paraît-il et il voudrait bien que nous y allions. Nous ne demandons pas mieux, mais il