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commune de Bruz, s’entendit appeler, elle aussi, au moment de la mort de Jacques Saillard, son frère.

M. Goinard, de Bain, étant à la veillée, à lire au coin de son feu, entendit plusieurs coups frappés violemment dans un coin de l’appartement.

Les jours suivants, une femme de la même maison vint à mourir, et le fossoyeur apporta chez M. Goinard les bois qui devaient servir à porter le cercueil au cimetière. Il les déposa juste à l’endroit où le bruit s’était produit.

M. Fillioux, maire de la petite ville de Bain, avait deux filles, Émilie et Louise, très jolies toutes les deux.

La plus jeune, Louise, fut un été, atteinte de la fièvre typhoïde. Sa mère et sa sœur la soignèrent avec un dévouement sans égal. Elles ne la quittèrent ni jour ni nuit.

Un soir que la fenêtre de la chambre de la