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lère, le liquide qui en découle et qu’on verse dans l’oreille.

On met aussi des ronces et des branches de frêne à brûler, et la sève qui s’échappe, par l’extrémité de ces branches, est recueillie et employée comme il vient d’être dit.

Panaris, — qu’on appelle aussi Tourneurs. — On met le doigt malade dans un œuf frais, et on l’y maintient jusqu’à ce que l’œuf soit cuit au point d’être dur.

D’autres fois, on trempe le doigt dans du bouillon gras très chaud. On le retire promptement pour recommencer un instant après.

Puis on applique, sur le doigt, un onguent froid composé de résine, de savon de Marseille, de crème de lait (une cuillerée à bouche de chaque chose), que l’on a fait bouillir ensemble.

On se sert aussi d’une plante appelée l’hirondelle (Umbilicus pendulinus), que l’on fait bouillir avec de la mie de pain et de la graisse. Ce cataplasme est mis sur le doigt pour le faire pourrir.

Pertes chez les femmes. — Il faut cueillir