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duit une écume épaisse, qu’on étend sur les plaies après avoir percé les boursouflures. Le malade éprouve presque instantanément un soulagement véritable.

À Janzé, on reçoit dans un sac, sous la queue même de la vache, sa bouse fraîche qui est appliquée sur la brûlure.

Si c’est une main ou un pied qui a été brûlé, on plonge le membre malade dans le sac.

Chutes. — Pour calmer et guérir les douleurs internes causées par une chute, il faut boire un litre de vin blanc dans lequel on a mis à infuser cinq à six petits rameaux de Myrte.

Cœur. — Dans le canton du Sel, lorsqu’une personne atteinte d’une maladie de cœur a les pieds enflés (œdème), elle prend un coq vivant, le fend par la moitié d’un coup de hache, et s’enveloppe les pieds dans cette chair saignante.

Coliques. — Il y a encore dans les fermes des marmites dont le couvercle est en bois. La vapeur de la soupe, de lard principale-