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gères qui assistent pour la première fois à la messe la quenouillée.

Elles la touchent et donnent une pièce de monnaie comme offrande.

À Bruz, la quenouillée est présentée le premier dimanche de l’année à toutes les femmes de la paroisse, parce qu’elle est l’emblème du travail. Jadis on faisait toucher aux hommes une petite charrue.

Dans le principe la quenouillée se composait tout uniment d’un roseau recouvert de filasse attachée avec un filet. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’un bâton enrubanné.

À Bréal-sous-Montfort, au commencement de chaque année, on fabrique avec un roseau et de la filasse une quenouillée monstrueuse. Elle est l’objet d’une fête et on va la voir par curiosité.

Les fermières, lorsqu’une de leurs génisses doit faire son premier veau, s’en vont à l’église promettre à la Vierge une moche de beurre du lait de la mère vache.