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L’archevêque envoie chaque année un questionnaire imprimé aux curés de son diocèse, qui doivent y répondre par écrit.

Enfin, la Semaine religieuse, journal officiel de l’archevêque, contient les instructions que ce dernier juge utile d’adresser à son clergé.

Lorsque l’archevêque se rend dans certaines paroisses de son diocèse, les jeunes gens vont quelquefois à cheval au-devant de lui et entourent son carrosse. Autrefois ils tiraient des coups de fusils, et des feux de joie étaient préparés sur son passage ; c’était lui qui les allumait.

Le cardinal Fesch, oncle de Napoléon Ier, vint à Rennes en 1811. Comme Son Éminence devait arriver par Vitré, les habitants de cette ville l’avaient priée de s’arrêter chez eux et de leur permettre de lui offrir à dîner. Le cardinal avait accepté.

On alla au-devant de lui jusqu’à la Gravelle.

Nombre de jeunes gens et de paysans étaient à cheval et armés de fusils.

Lorqu’ils aperçurent le carrosse de Son