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sa pension on l’y reçoit néanmoins en lui faisant promettre de se libérer peu à peu, chaque année, lorsqu’il aura une situation rétribuée.

Beaucoup de jeunes prêtres, s’ils ont fait de bonnes études, parviennent à se libérer promptement. Ils sont nommés professeurs dans des collèges dépendant de l’Évêché, où ils restent sans traitement, — ayant seulement l’entretien, — jusqu’à ce que la dette qu’ils ont contractée soit soldée.

Aussitôt après l’ordination, il est d’usage de faire célébrer au jeune prêtre une grand’messe dans son pays natal. Un prêtre, le plus souvent le curé, l’assiste à l’autel pour lui donner les indications dont il pourrait avoir besoin.

Avant cette messe, on va le chercher processionnellement chez lui, s’il habite le bourg, ou au presbytère, si sa famille habite la campagne, et on le conduit à la sacristie, et, là, il embrasse et donne sa première bénédiction à ses parents les plus proches.

Un grand dîner en famille, appelé dîner de noces, est le complément de cette cérémonie.