toute l’année, que par les cierges que portent les enfants le jour de la communion et qui lui appartiennent de droit.
On a vu autrefois des mères mécontentes de voir leurs enfants mal placés, les faire rapporter leurs cierges chez eux. C’est alors que la mesure fut prise que les cierges une fois entrés dans l’église n’en sortiraient plus.
Je me souviens que dans mon village, des enfants n’ayant pas le moyen d’avoir un cierge, en fabriquaient avec une chandelle emmanchée au bout d’un bâton. Le tout était recouvert de papier blanc avec des frisures.
Les pauvres diables qui portaient ces chandelles étaient tout aussi fiers que les autres.
Les premiers du catéchisme ont généralement de très gros cierges, ce qui fait dire qu’on donne toujours les meilleures places aux enfants riches.
Les parrains et marraines des communiants font cadeau à leurs filleuls, les uns du cierge, les autres d’un livre, d’un chapelet ou d’un souvenir quelconque.
La veille de la communion, les enfants, lorsqu’ils viennent de recevoir l’absolution,