la bande sans rien dire et sans que les autres interrompent leurs prières.
Le matin, après la messe de sept heures, le midi, et à la collation de quatre heures, les garçons s’en vont manger chez l’instituteur et les filles chez les religieuses.
Ceux qui appartiennent à des familles à l’aise apportent des vivres dans un panier. Les pauvres, eux, sont nourris au moyen des dons en nature et en argent, — le plus souvent en nature, — faits par les habitants de la commune.
L’instituteur laïque ou religieux conduit les garçons à l’église pendant tout le temps de la retraite, les surveille et les promène dans la campagne aux heures de récréation.
Les religieuses de leur côté en font autant.
Un peu avant la communion a lieu le classement des enfants à l’église par le vicaire qui a fait le catéchisme.
Les premières places sont, pour les mères, un sujet d’orgueil et un sujet de chagrin pour celles dont les enfants sont ignorants.
Le vicaire à la campagne, n’est récompensé de ses peines pour avoir fait le catéchisme