de revenants, à rappeler les coutumes, les usages, les goûts de nos pères si différents des nôtres ? J’aurai au moins apporté mon grain de sable aux savants qui s’occupent de l’œuvre du Folk-lore, et cela me suffira. Enfin, j’aurai peut-être donné à d’autres l’idée de continuer ces recherches qui m’ont charmé et qui certainement les charmeront à leur tour.
Lorsqu’il y a vingt ans je parcourus les communes de l’Ille-et-Vilaine pour décrire la Géographie pittoresque de ce département, j’entendis derrière les haies d’aubépine des mélodies suaves, au coin du foyer des récits étranges. J’assistai à des cérémonies gaies et tristes qui m’intéressèrent et m’impressionnèrent. Je me promis alors de me livrer plus tard à de nouvelles études sur mon cher pays.
Des loisirs m’ont permis de mettre mon projet à exécution, et c’est ce que j’ai vu et entendu dans le fond de nos campagnes que je publie aujourd’hui.