cation de saint Morand (saint Maron, disent les paysans). Ses eaux guérissent de la fièvre ; mais on doit s’y rendre à jeun et sans parler.
Il n’y a pas plus de trente ans, on y jetait encore de la menue monnaie, des liards et des centimes.
Aujourd’hui, — car c’est toujours un lieu de pèlerinage pour les fiévreux, — on y a mis un tronc pour recevoir les offrandes.
Dans la commune de Plélan, se trouve la fontaine de Saint-Fiacre, où, tous les ans, les gens du pays se rendent en procession dans le but d’être préservés de la dysenterie.
L’eau d’une fontaine, à Gaël, guérit de la rage. Dans la même commune on va en pèlerinage à la chapelle du Louya, pour la guérison de la fièvre.
La fontaine Saint-Genou, près de l’église de Monterfil, est visitée par des milliers de pèle-