fants lorsqu’on les mettait à table, étaient consultés toute la journée par tous les membres de la famille.
Il y avait, dans chacun de ces petits manoirs, une pharmacie qui permettait non seulement de se soigner, mais encore de secourir les indigents du voisinage qui tombaient malades. Les dames n’hésitaient jamais à les visiter, à les soigner et à leur porter ce qui manquait chez eux.
À l’automne, la cueillette des fruits était l’une des grandes préoccupations du ménage.
Chaque propriétaire ne plantait dans son jardin que des arbres irréprochables, et leurs fruits, d’une saveur exquise, étaient tous cueillis à la main et transportés délicatement dans le fruitier.
La confection des confitures était chose grave. C’était pour l’hiver le principal dessert et on le voulait succulent.
Lorsqu’on recevait des amis, la table était abondamment servie, les tanches du vivier, les canards et les poulets de la basse-cour étaient sacrifiés ; mais après cela la nourriture