de cercles de barriques ; à un bout on figurait le cou et la tête d’un cheval, le tout était recouvert d’une housse richement décorée. Ensuite deux jeunes gens passaient la tête et les épaules dans le corps de Bidoche, ne laissant paraître que les jambes pour imiter les quatre pieds de la bête.
L’homme de devant tenait dans ses mains une ficelle fixée à la mâchoire inférieure du faux animal, lequel avait la bouche garnie de drap ou d’étoffe rouge recouvrant des pointes finement aiguisées. Malheur à celui qui mettait la main dans la bouche de Bidoche, car le premier porteur tirait sur la ficelle, et l’imprudent avait la main serrée de façon à le faire crier.
Il y a une quarantaine d’années, cette coutume existait encore ; mais un jour Bidoche fut conduit chez l’institutrice de Romazy, qui eut une peur effroyable, tomba malade et mourut quelques jours après.
Le maire interdit alors la promenade de l’animal fantastique.