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Marie foulait de ses pieds, sans se fatiguer et sans s’apercevoir de la longueur du chemin. D’ailleurs, le lutin, qui marchait le premier pour indiquer la route, chantait la chanson suivante que la fillette écoutait avec intérêt :

Mon père a fait faire
Un p’tit bois taillis, (bis)
Tous’ les oiseaux du monde,
Y vont faire leurs nids.
Donn’ ton cœur mignonne,
Ton, ton, ton, petit ton,
Donn’ ton cœur mignonne,
Ton petit cœur joli.

Tous les oiseaux du monde
Y vont faire leurs nids, (bis)
La caill’ la tourterelle,
La jolie perderix.
Donn’ ton cœur, etc.

La caill’, la tourterelle,
La jolie perderix, (bis)
Et le rossignolet,
Qui chante jour et nuit,
Donn’ ton cœur, etc.