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des bossus que Jacques mit aussitôt dans son sac.

— Je vous paierai, dit Marion, lorsque la besogne sera faite.

— À votre aise, répondit Jacques.

Marion se mit à la fenêtre pour le voir revenir.

Comme la rivière n’était pas éloignée du manoir, le casseur de bois ne fut pas long à faire le voyage. Aussitôt que la servante l’aperçut, elle s’empressa de descendre le second bossu.

— C’est comme cela que vous faites les commissions ! s’écria-t-elle en apostrophant le vieillard. Voilà près de dix minutes que cet affreux bossu est revenu en courant. Il vient de tomber par terre, raide comme un piquet.

— Il est donc possédé du démon, répondit le bonhomme ; mais soyez tranquille, cette fois-ci vous ne le reverrez pas. Je vais le laisser dans le sac que je remplirai de cailloux.

Marion, enchantée de la réussite de son idée, offrit un verre d’eau-de-vie au pauvre vieux : — C’est pour vous donner du cœur,