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voix, partant d’un fossé, qui disait : « Moi de mon vivant, je prenais toujours le chemin qui est à droite. »

Les bonnes gens s’empressèrent d’aller voir qui parlait ainsi, et reconnurent celui qu’ils cherchaient.

Ils eurent toutes les peines du monde à lui faire comprendre qu’il n’était pas mort, car disait le bonhomme : « un devin ne peut pas se tromper. »


(Conté par M. Demy, du village de Bout-de-Semnon en Pléchâtel.)