vonne, avait si souvent entendu parler de sa cousine, qu’il en était devenu amoureux sans la connaître.
Or, un jour, il dit au roi : « Sire, permettez-moi d’aller à la recherche de la princesse votre fille, j’ai le pressentiment que je la découvrirai. »
Bien que le roi et la reine doutassent beaucoup du résultat des recherches du jeune homme, bien qu’ils ressentissent une vive peine à se séparer de lui, ils ne purent que le remercier de sa détermination et l’encourager dans son noble dessein.
Le prince, ravi d’aller chercher la dame de ses rêves, partit immédiatement.
Le futur roi parcourut le pays dans tous les sens, sans oublier le plus petit recoin, et sans découvrir la moindre trace de sa cousine. Il ne lui restait plus à visiter qu’une île, à peu près déserte, dans laquelle il ne supposait guère la rencontrer. Il y arriva fatigué, ennuyé, triste, malheureux, en songeant qu’il allait rentrer seul au Gué de Plélan.