dont il s’était rendu coupable, et pour s’être joué du monarque et de sa famille.
VI
De nouvelles fêtes eurent lieu en l’honneur du chevalier de la Belle étoile, qui eut le don de plaire à tout le monde et principalement au roi.
Il demanda la main de la princesse, qu’il obtint sans peine, on le devine bien, et les noces eurent lieu.
Le roi fit plus, comme il était très âgé, il voulut céder son sceptre à son gendre, qui s’en montra digne.
Le nouveau roi était en pleine lune de miel, lorsqu’on vint lui annoncer que la fée malveillante, protectrice de la bête à sept têtes, ravageait son royaume et mettait à mort ses sujets.
N’écoutant que sa bravoure, malgré les prières et les larmes de la jeune reine qu’il idolâtrait cependant, il partit aussitôt monté sur son cheval et suivi de son chien, pour aller combattre son ennemie.