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PRÉCOLOMBIENS (AMÉRICAINS)

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Pragmatisme religikux. — R. Garrigou-Lagrange, Le Dieu fini du Pragmatisme. Revue des Sciences Phiosophiques et Théologiques, avril 1907. — Gardair, L’infinité divine. Revue de Philosophie, octobre 1907. — Albert Leclère, Pragmatisme. Modernisme, Protestantisme, Paris, 1909. — G. Michelet, Dieu et l’Agnosticisme contemporain, ’Paris, 1909. — M. Scrol, La fin de l’homme selon W. James, Revue dePhilosophie.noxembve 191a. — La valeur religieuse du pragmatisme de W, James, ibid., décembre ig13.

F. A. Blanche.


PRÉCOLOMBIENS (AMÉRICAINS). — I. Civilisations des populations américaines, à l’époque de la conquête.
II. Croyances et Religions des populations primitives.
III. Les religions des populations civilisées. — 1.Les Aztèques. — 2. Les autres populations mexicaines. — 3. Les Mayas Qu’ichés du Centre-Amérique. — 4- Les peuples Chibcbas. — 5. Les peuples de l’ancien Pérou.
IV. Conclusion. — Bibliographie.

Pas plus que les différentes religions des populations de l’Europe septentrionale, celles des anciens peuples du Nouveau Monde ne touchent guère celui qui s’occupe particulièrement d’apologétique. Mais ces mêmes raisons qui justifient la présence d’une brève esquisse des religions éteintes et des religions encore existantes dans la partie Nord de l’Europe valent également pour le continent américain. Ici comme là se posent de nombreux problèmes historiques, des problèmes complexes, des problèmes délicats aussi, desquels découlent une foule d’autres questions, politiques, morales, sociales, scientifiques. .. Comment donc passer systématiquement à côlé de ces problèmes en ayant l’air de les ignorer ? Les indiquer, au moins en quelques mots, voilà ce que nous nous proposons de faire dans ce court article.

I. Civilisation des populations américaines à l’époque de la découverte. — Au moment où Christophe Colomb, au cours de ses différents voyages (149a-1504), entra en relations avec les indigènes des Antilles et de la Terre ferme, au moment où, après lui, ses compagnons et ses successeurs poursuivirent son œuvre et continuèrent de « dévider l’écheveau de fil » qu’il avait commencé de débrouiller, la civilisation des populations américaines était loin de se présenter de façon homogène. Les conquistadores ne s’en aperçurent pas tout de suite, parvenus qu’ils étaient dans une des parties les plus belles et les plus civilisées du continent américain, obsédés par la recherche des métaux précieux et, au lendemain de la première découverte, par l’assimilation des « terres neuves » avec ces pays d’Extrême-Orient dont Marco Polo avait naguère décrit