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JUIFS ET CHRÉTIENS

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182-183, soil qu’elles aient consislé dans des enlretiens entre un chrétien et un juif, dans le genre de ceux d’HuKT avec le plus savant des Juifs d’Amsterdam. Cf. IlUET, iJemonslratio etajigelicti, i)ræf., 2, Paris, 1679, p. 2-3.

§ II. Les écrits

78. Des urigines à 313. — Le pseudo-BAUNAisÉ ; s. Justin, Vitilugiie arec le juif TryjjUnn : Tkktlxlien, Advenus Jtidæos : s. Cyimuen, Teslimoniu ad Quirinum ; Pseudo-CypHiKN, De muntibus Si/ta et Sion ; V Adyersiis Jiidæos (semble se rattacher au cercle de Novatien) ; Novvimiy, De cihis judaicis ; Gelse, Ad Vigiliuiii episciipnm de jiidaica incredulilate (préface de la traduction latine du Dialogue d'.Vriston de Pella) ; De solemnitutthiis, sahhalis et iicnmeniis, écrit avant le concile de Nicée, d’après Pitha, Spicilegium solesntense, Paris, iBôa, t. I, p. xi-.xii, qui a publié ce traité, p. g-iS) Ces écrits, le dernier exce|)té, se trouvent dans Migne. Il en sera de même, sauf indication spéciale, de ceux qui suivront (il n’y a pas à rappeler que les édilions de Migne sont insullisantes en ce qui regarde l’antiquité chrélienne). Des fragments (le s. Hii’i'oLYTE (aulhenlicité douleuse) ; s. MiiLiToN ; Mliuxls d’Alexandrie (p. p. I’itua, Sjiictlagiuin si)lesineus< t. 1, p. if^-ib). Traitent, mais non pas exclusivement, des Juifs : s. Ikknkk ; OiiuiicNR, C. C, I-II ; CoMMoniEN, etc. Ecrits perdus : Auiston de Pella, Dialogue de Jason et de l’apiscus : Miltiade ; peutêtre s. AfoLLiNAinB ; s. SiiuvfioN d’Antioche ; Théodote d’Ancyre ; Zophyrr ; Ahtai-amjs. Sur la littérature relative à la Pàque, cf. G. Wkunkr, Gescliichte der apologeiisciten und polemischeii Litera’nr der chrisûiclien Théologie, 2" édit., Ralishonne, 1889, 1. 1, p. 62-67.

73. De 313 à 1100. — En Orient : Eusèbb, Démonsivalion évangélir/ue : s. GnÉGoiitR de Nysse (ses’Ez/o/ai ont subi des allérations) ; s. Jean Giirysostome ; un sermon Contre les Juifs, les païens et les hérétiijues (parmi les spuria de Ghrysostome) ; s. Basile de Séleucie ; le Dialogue des juifs l’apiscus et Pliilon avec un moine (du viio ou du viii" siècle, p. p. A. -G. Me Gii-FF.nT, Dialogue hetneea a Christian and a jeiv, Marburg, 1889, p. 49-83) ; le Dialogue d’Alhanase et de /.achée et le Dialogue de Timothée et d’Aquila (du viii" siècle, p. p. F. -G. CoNY’iiKAnK, Analecta 0x0niensia, Oxford, 1898 ; des fragments du second, P. G., LXXXVI, 2.ÎI-255) ; la Disput ; contre les Juifs (faussement attribuée à s. Anastase le Sinaïte, P. G., t. L.XX.XIX, col. 1203-1282) ; et, parmi ceux qui traitent des Juifs en même temps que d’autres sujets, s. Ei-iiRKM (p. p. Lamy, Malines, 1882-1902) ; s. IsinoRK de Péluse ; 'Tukodohe Ahugara (P. G., t. XCVll, et mieux G. Graf, Die arahischen Sctiriften der 7'lieodorvhti Qurra ISischofsvon //ar ; -à ; i, Paderborn, 1910). Les récits de controverses apocryphes : Acta sancti Silvestri (dans B. Mombritius, Sanctuariam seu vitae sanctorum, réédition de Paris, 1910, t. II, p. 508-531, controverse devant l’empereur Constantin et sa mère, légende d’origine orientale, rédaction probablement de la lin du v* siècle) ; la controverse à la cour des Sassanides (à peu prcsdu même âge, p.p. E. Bratke, Das sogenannte Heligionsgespræch am llofeder Sassaniden, Leipzig, 1899) ; le Dialogue avec le juif Ilerlian de l’cnigmatique s. Gri ; c.rn"cb, évèciue de Tapliar. Des fragments d’EusKDS d’Emèse (p. p. L.-J. Dki.aFORTE, Klic de bar Sinara métropolitain de.isibe. Chronique, trad.. Paris, 1910, p. 311) ; d’ANTiocuus de Ptolémais ; de s. Cyrille d’Alexandrie ; de Tui- : onoRKT de Cyr ; <Ie Jérôme de Jérusalem (plutôt du viu' siècle que du iv', cf. P. Batiffol, lievue des questions historiques, Paris 1886, t. XXXIX, p. 2.'|8 255) ; de Liconce de Néapolis en Chypre ; d’ETiBNNB de Boslra (p. p. J.-M.Mkroati, TtieologiscUe Quarlalscliri/'t, Tubingue, 1895, t. LXXVIl, p. ( ; 03-068) ; d’un anonyme (p. p. A.-.l. Bandini, Cutalogus codiciim nianiiscriplorum bibliothecæ Mediceae-I.aurentianae, Florence, 1764, t. I, p. 16y). Un écrit de DioDORE de Tarse est perdu.

En Occident : Evaghe, Altercalio Sinionis judæi et Theophili christiani ; le De allercatione Ecctcsiæ et Synagogue dialogus : s. Augustin ; deux écrits pseudoaugustinicns, le Contra Judæos, paganos et ariunos sernio de synibolo et VAdversus quinque hæreses seu contra quinque hostium gênera ; SÉvÈRRde Minorque ; s. Maxi.mb de Turin ; s. Isidore de Séville ; s. IldkFONSB de Tolède ; s. Julien de Tolède ; Paul Alvarb de Cordouc ; le clerc Henri ; s. A( ; ouahi) de Lyon ; Amolon de Lyon ; Haiîan Maur ; Fulbeiit de Chartres ; s. Pierre Damirn. Beaucoup d'écrivains, qui n’ont |)as composé un traité contre les Juifs, s occupent d’eux dans diverses œuvres, en particulier s. Amukoisb, s. Léon le Grand, s. Sidoine Apollinaire, s. JÉHOMK, CaSSIODORE, S. GRÉGOIRE LEGhAND,

s. Bruno de Wurtzbourg. Est perdu un ouvrage de VoGONius ou BucoMUs, évêqiie de Mauritanie.

74. De 1100 à 1500. — En Orient : Euthymius Zvgahénr ; Andronic l""^ Comnènr ; Gkorgks ou Grégoire de Chypre, patriarche de Constantinople ; l’empereur Jean (iANTACUZÈNE (p. p. R. GUALTEHUS, Bàle,

1543). Des écrits inédits de ce même Jean Cantacuzène sous le nom de Ciiristodulk (son nom de moine après qu’il eut résigné l’empire) ; de Miguel Glycas ; de Nicolas d’Olrante (//)</ru/j< ; >iHs) ; de Tiiaddée de Pélusc ; de Théopiianh de Nicée ; de Matthieu Blastarès (Jlieromo’iaclius), de Jean Saita de Gydonia (Crète) ; de GbnnadrScholahius, patriarche de Constantinople.

En Occident. Ecrits des chrétiens d’origine : Odon de Cambrai ; Gilbf, rt Crispin ; Guibkht de Nogent ; UuPEiiT de Deutz ; Abélaru ; Pierre le Vénérable ; pseudo Guillaume de Cliampeaux (sorte de contrefaçon de Gilbert Crispin) ; Richard de Saint- Victor (il s’agit du De Enimnnuele libri II, qui intéresse la polémiipie antijuive sans être directement contre les Juifs) ; I.vGiiETTO (fgnetus) Contahd (p. p. F. Carbon, Venise, 1^72) ; Pierre de Blois ; Gautier de Châtillon et Baudoui.n de Valenciennes ; Joaciiim de Flore (inédit) ;.A.l.i.n de Lille. De fide calholica, III ; anonymes (P. I : , t. CCXllI, col. 749-808 ; Jiibliotkeca maxima Patrum, Lyon, 1677, t. XXVII, p. Q19 ; //istoire littéraire de la France, Paris, 1 763, t. XII, p. 436437 ; Marténe et Durand, Thésaurus novus anecdotonnn, Paris, 1717, t. V, eol. 1497-1506).. partir du moment où s’arrête la Patrologia latina de Migne : les Extrnrtiones de Talmut (peut-être du dominicain Thibaut de Saxe. p. p. I. Lokb, lievue des études juires, Paris, 1881, t. II, p. 248-70, t. III, p. 39-5.5) ; s. Thomas d’Aquin, De regimine.Uidæorum ad diicissam Pratiantiae, dans Opéra, Parme, 1865, t. XVI, p. 392294 ; Raymond Martin, dominicain, Pugio fiileindversus Maiiros et Judæos (p. p. J. dr Voisin, Paris, 1651) ; R. LuLLB, Liber de gentili et tribus sapientibiis ; Victor Porciieto de' Sblv.vtici (Selvalicus), Paris, 1620 ; Nicolas de Lire (n’est probablement pas d’origine juive) ; le dominicain Lauterius de Batineis ; l’augustin Bernard Oliver ; Jacques Civrrosus <le Daroca (Aragon) ; le carme Jean de Baconthorpe ; l’augustin Paul de Venise ; l’humaniste Gianozzo Manetti ; Etienne Bodiker, évêque de Brandebourg ; le dominicain Jean Loprz ; le cardinal Jean dbToroukmada ; Nicolas de Cues (dans son Dialogus de pace seu de concordantia fidei, Bàle. 1565, s’adresse aux païens, aux Juifs et aux musulmans) ; Marsii.e Ficin, De rcligione chrisiiana et fidei pielate, Paris, 1510(la