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très latines. — Les deux secrétaireries des Brefs aux Princes et des Lettres latines sont maintenues comme par le passé, sans modification.

Dorénavant, toutes les lettres apostoliques, expédiées soit par la Chancellerie, soit par la Daterie, seront datées non suivant l’ère chrétienne, qui fait commencer l’année le 25 mars, mais selon les années civiles, qui commencent le premier jam’ier (Const. Sapienti).

Appendice. — Const. Promulgandi. — Une réforme vivement désirée était la création d’un bulletin officiel, qui nous garantît le texte authentique et la promulgation des actes du Saint-Siège. Pie X, par la Constitution Promulgandi {"ifj septembre 1908), vient de faire cette heureuse innovation. Ainsi met-il le couronnement à cette grande réforme des Congrégations, Tribunaux et Offices de la Curie romaine.

Sources et Auteurs à consulter

I. Sources. — Constitutions apostoliques citées ; Collectanea S. C. de Propagunda Fide, 2 vol. Romae, igo’j ; Acta Apostolicæ Sedis, 1909 ; Analecta ecclesiastica, 1908, 1909 ; Questions actuelles, t. XCVUI, p. 130, 258, 290, sqq. ; t. XCIX, p. 68, 98, 130 ; 1908, 1909.

II. Auteurs. — Aichner, Jus ecclesiasticuni, édit. 9, Briiinae, 1900 ; Alphonsi de Ligorio (S.), Theologia moralis…, éd. Gaudé, Romae, 1905, 1908 ; Angelis (Philippus de), Prælectiones juris can., Romae, Parisiis, 18^8 ; Arndt, S. J. De libris prohibitis commentarii, Ratisbonae, 1895 ; Bangen, Die rômisçhe Curie, Miinster, 1854 ; Barbosa, Collectanea Doct. in libr. Décrétai., Lugduni, 1716 ; Bargilliat, Prælect. jur. can., 2 ol. Paris, 1904 ; Battandier (Mgr), Annuaire pontifical, Paris, 1909 ; Besson (J.), dans Nouvelle Revue théol., 1908, 1909 ; Boudinhon (A.), La nouvelle législation de l Index, Paris, 1899 ; Bouix, De Curia romana, Parisiis, 1859 ; Brabandère (Petrus de), Juris canonici et juris canonico-civilis compendium, 2 vol., Brugis, 1898 ; Bulot (A.), S. J., Compendium Theol. mor. ad menteni P. Gury, 2 vol., Paris, 1906 ; Choupin (Lucien), Valeur des décisions doctrinales et disciplinaires du Saint-Siège, Syllabus, Index, Saint-Office, Galilée, Paris, 1907 ; Devoti, Instilutiones can, , 2 vol. Gandae, 1802 ; Fagnani, Commeataria in libros quinque Decretalium, Romae, 1661 ; Ferraris, Prompta bibliotheca, Venetiis, 1778 ; Forget, article Congrégations rom., Dictionnaire théol. Vacant-Mangenot ; Gennari(Card.), /, « Costituzione Officiorum, Romae, 1908 ; Goyau (G.), Le Vatican, Paris, 1896 ; Çrimaldi, Les Congrégations romaines. Sienne, 1890 (à l’index) ; Laurentius, Instilutiones juris eccl.. Fribourg, 1908 ; Lega (M ri’Michæle), De Judiciis ecclesiasticis, 4vol., Roma, l’joô : Lehmkuhl, Theologia moralis, 2 vol. Fribo ::; ’g ; Leurenius, Forum ecclesiasticum, Moguntiae, 1719 ; Lingen et Reuss, Causæ selectæ in S. C. C, Ratisbonae, 1871 ; Luca (Cardinal J. B. de), Theatrum veritatis et justitiae, Venetiis, 1726 ; Luca (Marianus de), Prælectiones juris can., 5 vol., Romae, 1897 ; Mocchegiani (P.), O. F. M., Jurisprudentia ecclesiastica, 3 vol., Fribourg, 1904, 1905 ; Ojetti (B.), S.J., Synopsis rerum moralium et juris canonici, 2 vol., Prati, 1904, 1905 ; Parayre, ia S. Congrégation du Concile, son histoire, sa procédure, son autorité, Paris ; Periès, L’Index, Paris, 1898 ; Pignatelli, Consultationes canonicae, Venetiis, 1722 ; Pirhing, Jus canonicum, Venetiis, 1709 ; Plettenberg, S. J., Xolitia Congregationum et tribunalium Curiæ rojnanae, Hildeaii, 1693 ; ReiCfenstuel, Jus canonicum, Venetiis, 1702 ; Sagmiiller, (D"" J. B.), Lehrbuch des katholischen Kirchenrechts, Fribourg, 1900 ; Sanguineti, S. J., Juris eccl. instilutiones, Romae, 1890 ; Santi-Leitner, Prælectiones juris canonici, 5 o., Ratisbonae, 1898 ; Schmalzgrueber, In Décrétai. Greg. IX, Ingolstadii, 1758 ; Sebastianelli, Prælectiones juris canonici, 3 vol., Romae, 1897, 1906 ; Soglia(Card.), Institutiones juris publici eccl., Paris, 1849 ; Stremler, Traité des peines eccl. et des Congrégations romaines, Paris, 1860 ; Vecchiotti, Institutiones can., 3 vol., Taurini, 1867 ; Vermeersch, S. J., De prohibitione et Censura librorum, Romae, 1906 ; Ward, The authority of doctrinal Décisions, London ; Wei’nz (Fr, Xav.), S. J., Jus Decretalium, 4 vol., Romae, 1905, 1906 ; Zamboni, Collectio declarationum S. C. C, Viennae, 1812 ; Zech (Fr. Xav.), Præcognita juris can., Ingolstadii, 1749.

L. Choupin.

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DAVID. — La biographie biblique de David est renfermée dans les livres des Rois ; elle s’ouvre au chapitre xvi du premier livre et se termine au chapitre II du troisième. Cette biographie est complétée par les chapitres xi à xxix du premier livre des Paralipomènes. Or, du commencement à la fin de l’histoire de David, le narrateur inspiré se montre visiblement préoccupé de mettre en relief l’incessante intervention de la Providence en faveur de son personnage, lequel devait jouer en effet un rôle immense non seulement au sein d’Israël, mais encore dans l’histoire du Messie futur et du monde.

L’histoire du second roi d’Israël se divise en deux parties : I. David avant sa royauté ; II. David roi.

I. David avant sa royauté. —

1) Origine et première jeunesse de David. —

David, de la tribu de Juda, était le plus jeune des huit fils d’Isaï le béthléémite. Si Samuel le choisit pour succéder à Saiil, ce fut sur un ordre formel du Seigneur (I Rois, XVI, I, 3) et dans des circonstances pleines de mys tères, délicieusement racontées par l’historien sacré {ibid., 7, 11, 12) ; dès ce moment, observe le texte sacré,

« l’Esprit de Dieu fut en lui » (ibid., 13).

Avant cette élection divine et encore après, David s’occupait à garder les troupeaux de son père ; même il s’était fait un nom parmi les pâtres de Juda poui* son audace à poursuivre le lion et l’ours, qu’il étranglait parfois de ses mains vigoureuses (I Rois, xvii,

34-37).

De ces mêmes mains qui étouffaient les fauves, le fils d’Isaï touchait le kinnor (Ibid., xvi, 17, 18). Cet art lui valut de pénétrer à la cour de Saiil, que tourmentait un mal étrange, lequel n’était soulagé que

« lorsque David prenait sa harpe », et en jouait devant

le roi (ibid., xvi, 23).

A cette époque de sa vie David, revenu auprès de son père, eut l’occasion de se mesurer dans la vallée du ïérébinlhe avec le terrible philistin Goliath. D frappa au front le géant d’une pierre de sa fronde, et, le terrassant, il lui trancha la tôle (ibid., xvii, i-54). C’est à JahTch cjue le jeune Darid devait cette

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