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M0N1TA SECRETA


Tahiti (.86..), à Haïti (1864), et, en 1886, 0° avaient fondé 1. province du Canada qui quarante

ans, » lns lard, aura quatre maisons.le format on, Sô Wès, quarante établissement » d’instruction

fréquentés par près de ao. ooo élevés.

jï Révérend Frère Abel qui succéda au 11, - rend Frère Cyprien avait voué au Fondateur un culte passionne II ambitionnait pour lui les bon, Z rs des autels - et, le 7 octobre 1899, il eut La foie dWster, à la Maison ?Mère de Ploérmel à l’ou^rlù.u procès de l’Ordinaire pour L’introduction de la causée, voulait une biographie du Jonàs^ complet, , bien informée, - et il « ^ « *££ les documents qui ont permis a Mgr Lave le d'écrire son « Jean-Marie de La Mennais ». Le Fondateur avait jadis réclamé pour le petit campagnard une instruction qui le rattache au sol, - et il sera organisateur le plus actif et le plus avise de 1 enseignement de L’agriculture à l'école primaire, dan, les départements de l’Ouest.

L’Institut comptait 2.220 P^fx 1 ^™^™ enfants et adolescents, dirigeait /, 60 écoles, orsque, le 18 mars l 9 03, le Parlement français rejeta les demandes en autorisation des instituts anae’gnanls Le 7 février, 904, le Révérend Frère Abel Ijrenait la route de L’exil. Cinq jours plus **V'ï.l, .i « a ? mes de troupes, aux ordres du « ^Ï^JS investissaient la Maison-Mere pour y "'l u ^ lre 50 vieillards et infirmes et donnaient 1 assaut au pensionnat La Mennais pour jeter sur la rue, 0 en /a LÏgal’ement, l’Institut de Ploérmel avait vécu en France. Sécularisés ou proscrits, les vrais fils de Jean-Marie de La Mennais n’ont cependant renie aucun des serments faits au Dieu de leur jeunesse e aux heures sombres, ils ont retrempe leurs énergies et leurs espoirs dans cette prière de leur

Pèie » : « Mon Dieu, peut-être nos crimes forcerontUs votre justice à permettre que es méchants

triomphent et nous empêchent de faire le bien ce soir : mais, mon Dieu, votre miséricorde nous laisse encore la liberté de faire le bien ce matin Ah. mon Dieu, nous ferons le bien ce matin en bénissaut votre miséricorde ! »

La tourmente avait emporté bien des œuvres quand, le, 3 août, 909, le Chapitre General cou lia le gouvernement de l’Institut au Révérend Fiere JeanJoseph. Mais Dieu n’efface que pour mieux écrire Jusqu’en.goS. l’Institut avait conservé un caractère surtout régionahste et breton. Aujourd hui, U a jeté de solides et durables assises en Espagne au Canada, aux États-Unis, en Angleterre en Itahe. H a des missions prospères en Egypte, à lanni, dans L’Ouganda et en Haïti, l’ancienne Sain^Domingue. Dans tons ces pays, il s’est organisé en élargissant ses cadres primitifs : le collège olassiaue le High School, le cours professionnel et, parfois connue en Haïti et dans L’Ouganda, l école normale pour la' préparation des instituteurs indigenés, 1 continuent L’action de l'école primaire élé "iîesWles de la Providence de SainUBrleue, L’autre famille religieuse de Jean Marie de La Mennais, seetnsacentau-oin des malades et a i’eduea ion des jeunes filles. Biles attendirent la loi du 1' Juillet 100. pour émigrerdela Bretagne et s établi en Angleterre et au Canada où elles dirigent des œuvres importantes et très appréciées , ,, . „ (., s, (, , i de L’Ordinaire, dans La eause d<

béatification et de canoniaatlon de Jean-Marie de La

Mennais, était terminé le ag août 1901 ; » 9 se P^ m ;

bre suivant, le cardinal Vincent VannuteUl était

gné comme l’or.ent par un décret de la B. C. K,

le.0 octobre 1907, la S. C. R. prononçait le nih l Obstai relativement aux écrits ; le 39 mars 1 S s Le Pape Pie X signait l’Introduction de la 1

et mettait Jean-Marie de La Mennais au rang des Vénérables ; le sg mars.9.6, la S. C. H. a porte un décret de non ctiltu. ….

Les deux familles religieuses du Vénérable a dent cet autre jour où, le faisant monter. dans les splendeurs des saints., L’Eglise les agenouillera devant celui qu’alors elles pourront Invoquer La même joie filiale et dune même ame qui s est disciplinée à la vertu et au sacrilice par la soumission aux Règles et Constitutions de leur commun Fondateur.

Bibliographe. - Mgr La veille, Jean-Marie à Mennais, Paris, « 903, av. in-8°. - Joseph Ce

leau. Les idées pédagogique - ' " ruble h

Marie-Robert de La Mennais, Pans, l

FntiiB Aucuangb.


MONITA SECRETA. —
I. Idée du pamphlet. —
II Origine et auteur. -
III. La fortune du pamphlet. °—
IV. Les Monita et la critique.

I Idée du pamphlet. - En août 161 ', paraissait à Cracovie un opuscule intitulé Monita privata Societatis Jcsu, avec la dale 1612 et, comme heu d’impression, un nom de ville introuvable sur la carte Sotobirga. Ce sont les célèbres Monita seen foou arcana Le titre précisait qu’un manuscrit espagnol avait été trouvé à Padoue, égare des archivée de La Compagnie, traduit en latin, envoyé à Vu puis à Cracovie, et c’est là qu’enfin on le livrait au oublie Instructions secrètes destinées aux supérieurs et initiés de l’Ordre. Encore, a ces derniers, ne devaient-elles être communiquées au’avec discrétion, non comme envoyées d aille mais comme simple expression des expériences personnelles des supérieurs. Que si elles tombaient entre des mains étrangères, on aurait toujours des Pères. mi pourraient en nie, carrément 1 authenticité et leur opposer les règles officielles et publiques.

Ces Monita comportent 16 petits eh « pitres (1 ; dans les éditions à partir de 1676), divisé* en numéros Voiei quelques titres :

I. Comment la Société doit agir quand elle mence quelque fondation. - H-Corn acauéreront et conserveront la familianli ces et personnages notables. - LU. conduira, de ceux qu, . sans être ri

ont de l’autorité dans l’Etat et peuvent rend, , services.., VI. Comment gagner les veuves VU. Comment entretenir la faveur des veuves. : de leurs biens. - Mil Comment amené fils deveu er dans la gnie, etc.

style copie celui des règles et pièces authentiques de l’inslilut, enveloppant d’onction lecyn. Ui fond. Le fond, c’est l’accaparement mcihodn 1 e , 1e La richesse et de la domination En résumé, pour wquiàaî de l’accroissement matériel de la Compa..„„. voici comment tes supérieurs procéda P Etant donné que, l’augmeutaliond. | « Société est Le commencement de l âge d or. dra lou, faire pour l’aeceutuer. 1 Nôtres fonderont des collèges seulement da Villes riches ; car le but de noire S

".^Utîonde’jésus-Christ, lequel séjournait de prilVl, ii,e a Jérusalem, et ne faisait que passer dans

, tta té 8 moindres (eh., ). Les supérieurs f «  comprendre ans personnes pieuses et riches Uèuîe nécessite où se trouvent leurs ma Quand Lia auront reçu quelque aumône, ils