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— Toi, tu es une petite Goha…
Mais cela aussi était trop peu. Les yeux fixés sur son enfant, il souffrait de ne pouvoir donner une expression son sentiment. Recueilli dans un effort créateur, cherchant un cri, il se retrempa dans un réservoir de tendresses passées. Et, sans savoir que le souvenir d’émotions éprouvées se portait en avant et animait sa voix, il chanta, tout frissonnant :
— Je vends des fèves… qui veut des fèves ?… voilà des fèves…
Et par ce chant, qui était l’émanation du meilleur de lui-même, il crut envelopper de tout son être, l’enfant qui dormait sur ses genoux.