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L’AVIATION MILITAIRE

Résistance des matériaux ; étude de leurs propriétés élastiques ; leur utilisation en avionnerie ;

Études et projets en général ;

Établissement de la courbe de sustentation pour les avions ;

Structure des avions ; membrures ; voilures ;

Mécanismes spéciaux au fonctionnement des ailes et du corps ;

Mécanisme de la force motrice ; machines et tracteurs ;

Modes de fabrication ; fibrages ; métalliques ;

Armement des avions ; déclanchement des munitions ;

Signaux ; éclairage, etc.

Ce programme était celui que nous avions prévu ; par la suite il se serait modifié, surtout étendu, au fur et à mesure de l’apparition des nouvelles découvertes qui seraient venues enrichir le domaine des sciences aviatrices.

(Dans les pages tristes de La Première Étape de l’aviation militaire en France, on trouvera combien nous avions à cœur la fondation de ces institutions dont l’embryon existait réellement et sérieusement dans notre laboratoire. Lorsque nous écrivions cela en décembre 1906, le principal auteur responsable de leur abandon existait encore, maintenant il n’est plus, et nous nous abstiendrons d’attaquer sa mémoire.

Ah ! qu’elles seraient grandes et prospères aujourd’hui ces deux écoles ! que de héros et de savants en seraient sortis pour la défense de la patrie !)

Arsenaux pour l’avionnerie et les munitions

Après les écoles, l’urgence se tournait vers les arsenaux. Il les fallait vastes et bien répartis sur le territoire national, édifiés le plus possible dans des situations topographiques bien choisies, pour les mettre à l’abri des surprises aériennes et terrestres ; conséquemment ils auraient dû être protégés par des fortifications.