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L’AVIATION MILITAIRE

temps de la chute relativement uniforme qui s’accomplira, depuis le point jusqu’au sol, avec la vitesse . Nous aurons ainsi le temps total de la chute, facteur principal, dont nous avons besoin.

Résultante R

Horizontalement. — Nous savons que R totalisera tous les retards partiels Nous savons aussi que ces retards successifs ont amené le ralentissement progressif de la vitesse initiale V de la torpille.

La distance théorique parcourue selon la parabole de la figure n° 18 sera égale à . Dans l’air, nous avons posé, plus haut, que cette distance serait réduite à .

Mais pour savoir exactement où s’arrêtent les deux progressions, il nous faudra connaître le temps dont elles disposent pour se produire, et ce sera la chute verticale qui nous l’apprendra ; car le temps vertical et le temps horizontal ne sauraient être qu’égaux.

Verticalement. — Tout ce que nous venons d’expliquer à propos de la composante verticale tend à fixer l’évaluation du temps, réel, écoulé pendant la chute ; tous les retards avec les décroissances d’accélération, n’ayant fait que le prolonger.

Position du point R. — Ensuite, la valeur de étant connue et la torpille ne pouvant tomber qu’en un point sur l’horizontale LB, lorsque nous connaîtrons ce temps nous l’appliquerons à la composante horizontale ; nous continuerons les progressions des retards et des vitesses, de terme à terme, jusqu’à ce que ce temps, employé par la chute, soit épuisé ; nous nous trouverons avoir, alors, la valeur de , c’est-à-dire la position R, point exact de la chute de la torpille avec lequel nous aurons l’angle de correction r.