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THÉORIE DU POINTAGE AÉRIEN

différent, supposons-le , il nous faudra encore le multiplier par 100, et nous aurons :

.

En examinant ces deux solutions, nous remarquerons que, seuls, les vitesses et les rapports changent ; nous en déduirons :

.

Considérant que ce qui est exact pour le sera également pour ou toute autre vitesse verticale s’accomplissant dans l’air, nous établirons la proposition suivante : Les vitesses de chute verticale des torpilles sont entre elles comme les racines carrées de leur rapport . Cela nous permettra d’abréger considérablement nos calculs.

Remarques. — Il convient de remarquer, encore, avant de terminer l’examen des fonctions verticales de la chute, que pour la plupart des solutions à obtenir, nous n’aurons que comme donnée ; variera selon le rapport  ; mis il sera égal, cependant, pour toutes les torpilles ayant ce même rapport, ainsi que cela existe pour les vitesses.

Le temps réel de la chute, pour une même hauteur , sera toujours plus long que le temps théorique, et d’autant plus que la torpille sera plus légère. Il faudra le calculer, d’abord, pendant la période de la décroissance de l’accélération jusqu’à sa disparition, si cependant la hauteur de la chute lui permet d’avoir lieu ; puis, dans ce cas, on y ajoutera le