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XIII
INTRODUCTION

vol, pour en augmenter et en diminuer la surface, ainsi qu’en modifier la courbe spirale de sustentation. Il se serait très bien comporté dans l’atmosphère en temps difficile et dans les voies aériennes. Il aurait fourni un type de torpilleur de haute altitude.

Quatrième type. — L’Avion no 6 venait achever la catégorie des torpilleurs ; ses ailes auraient été du genre vautour ; pliantes pendant le vol, avec des gauchissements et des modifications de courbe spirale semblables aux ailes de chauve-souris précédentes. Une petite queue extensible et mobile en tous sens venait contribuer un peu à la direction, pendant que les ailes demeuraient dans une position fixe. Cet Avion no 6 n’aurait été exécuté qu’après la réalisation des types des deux autres catégories qui suivent et qui pressaient davantage.

La deuxième catégorie. — Les éclaireurs seraient venus demander une plus grande somme de travail, d’étude et de fabrication ; mais cela ne nous décourageait pas, nous en serions venu à bout tout de même. Vu les difficultés, nous n’aurions fait, d’abord, qu’un seul type, du genre aigle de préférence, sauf plus tard à en étudier un deuxième du genre frégate ; ces deux types auraient porté les noms d’Avions no 7 et no 8. Ils auraient été pleinement constitués pour leur fonction capitale, c’est-à-dire une rapidité de vol excessive.

Ces éclaireurs auraient été caractérisés comme suit : Un petit corps très effilé. Un cou long portant un