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L’AVIATION MILITAIRE

sur le navire ; il dirigera aussi les ateliers d’avionnerie où se feront les réparations des avaries survenues aux avions. Il disposera, tout particulièrement, d’une partie des soutes pour loger les munitions aériennes. Dans les magasins, ou remisages, il aura dix avions torpilleurs, quelquefois davantage, même le double, selon la grandeur du vaisseau, complétés par deux ou trois éclaireurs. Pendant le combat et les manœuvres aviatrices, il sera le maître sur l’aire-pont ; il donnera le signal des envolements et des atterrissages, ou plutôt des abordages, d’après les ordres qu’il aura reçus, lui-même, de son supérieur, commandant ou général aviateur ; pour toutes ces raisons, il prendra en charge le service des signaux aériens.


Services divers

En premier lieu, on peut noter l’intendance, organisée à peu près comme dans toutes les armées. Mais, sans conteste, le service des voies aériennes, qui comprendra celui de la topo-météorologie, prendra une place très importante ; il nécessitera des fonctions très savantes et ses fonctionnaires seront choisis parmi les ingénieurs et les savants les plus méritants. L’enseignement, dans les écoles d’aviation et d’avionnerie, sera confié à des professeurs qui, eux-mêmes au préalable, auront complété leur instruction par la connaissance approfondie de la nouvelle science de l’aviation.

En général, tout ce qui concerne les administrations des services mentionnées dans les notes, constituera des divisions à part, relevant des bureaux du ministère de l’aviation militaire.


Ministère de l’aviation militaire

Il faudra bien relier, par un lien solide et de haute autorité, tous ces services épars qui convergent tous vers le