Page:Adelsward-Fersen - Et le feu s’éteignit sur la mer.djvu/102

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XV

. . . . . . . . . . . . . . . . .

Quand le lendemain, à Naples, Gérard pénétra dans la chambre de l’hôtel où était sa sœur, Nelly lisait avec une tranquillité affectée. Dès son arrivée, elle se leva, allant vers lui :

— Je ne te savais même pas aux environs de Naples, dit-elle. Déjà cinq mois que tu es parti, sans nouvelles !… D’ailleurs il n’y a plus personne en route de ce côté-ci. La saison est finie, archifinie. Voilà la fin de mai… Comment vas-tu ? assieds-toi. Gérard obéissait, machinalement, dominé par ce toupet si calme.

— Quel ravissant pays ! continuait-elle. Serge et moi…

Au prénom de Minosoff, Maleine se cabrait :