Page:Adelswärd-Fersen - Messes noires ; Lord Lyllian, 1905.djvu/146

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
134
LORD LYLLIAN

gouttes de sang suintaient à ses narines. Beppina arrivait :

Santa padrona ! Il faut aller chercher le médecin, s’exclamait-elle. Son cœur ne bat presque plus. Comment se fait-il qu’il soit levé. Une imprudence encore… il faut aller tout de suite chercher le médecin.

— Restez auprès de lui. Il a besoin de vos soins. Où habite le Docteur ? et, sur l’indication de la paysanne, Renold partait, le cœur déchiré, et pour la première fois une immense pitié le remuait.

 

Il trouva l’homme, revint avec lui, reprenant le chemin que, sans le voir, il avait suivi. Courant presque, ils arrivèrent à l’hôtel, montèrent les étages, frappèrent à la porte. Nul bruit. Et puis un pas, un loquet ouvert, de l’ombre, du silence… la figure contractée de Beppina, pâle d’épouvante…

— C’est fini… Entrez !