Page:Adelswärd-Fersen - Messes noires ; Lord Lyllian, 1905.djvu/130

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
118
LORD LYLLIAN

— Et j’ai le plaisir de vous admirer en ce moment, aussi joli que toujours.

— Attendez que nous soyons sortis, voulez-vous ? À la clarté du soleil vous me direz si je suis encore jeune. À vingt ans parler de jeunesse, misère ! Faut-il que je l’ai jetée aux quatre vents du ciel… Allons sur la route de Princoli à Catane. Elle est divine à cause de ses échappées sur la mer, à travers les cactus et les palmiers d’Égypte.

Et, comme ils se levaient pour partir, la livrée apporta à lord Lyllian une gerbe parfumée de roses et de narcisses, et puis une lettre que Renold jeta sur une table sans même la décacheter.

— L’Angelus ! murmura-t-il, avec un sourire…