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— Philippe, pourquoi cette amertume dans votre voix ?

— Pour rien, commandant… pour rien… Nous arrivons à la contrée des Hauts-Fourneaux, et des corons pleins de peuple, et des donjons flamboyants.

— Regardez ; cela forme un grand cercle étendu selon un périmètre fixe.

— Sous les canons de la cité octogone dont voici, à ras de terre, les remparts.

— Il faut de la prudence, Philippe, avec ce peuple de pauvres ; car il lui arrive de s’exaspérer.

— Descendons-nous ? Nous nous promènerons devant les petites maisons si closes, où habitent les familles des magistrats, des percepteurs, des fonctionnaires… que sais-je ?…

— Réveillez-vous, colonel… Quarante