Page:Adam - La glèbe, 1887.djvu/85

Cette page n’a pas encore été corrigée

Il se jugea très spirituel puisque ses clowneries lui valaient l'approbation des spectateurs; il se jugea très supérieur puisqu'on le redoutait. Par les rues simples du village, il passait silencieux et sombre, jouant le seigneur.

Et un amour extrême pour Lucienne l'emporta.

Le sentiment d'avoir vaincu le Saint-Cyrien, d'avoir rompu cette passion mauvaise, d'être seul aimé, ce furent des délices neuves, sauvages.

Il rechercha des voluptés mauvaises. Lorsque par la pâleur de sa face et la fatigue navrée du geste, Lucienne