Page:Adam - La glèbe, 1887.djvu/82

Cette page n’a pas encore été corrigée

Sa gesticulation s'animait la male puissance en furie dans son corps poussait ses bras, ses jambes, à travers l'espace, sa face à travers le vide, et tordait son dos.

De telles violences lassaient la tension douloureuse de ses nerfs, si douloureuse que sa peau lui semblait trop étroite pour contenir leur élan et leurs bonds. Ainsi la bienfaisante lassitude lui venait, le calmait l'assoupissait.

Il prit l'habitude de faire grand tapage et montre de vigueur. Aux soirs des cabarets, il dansa frénétiquement, tapant le sol de ses semelles, les tables de ses poings, riant