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le soleil, les pleurs pourpres de l'astre dépassé inondent.

Ils inondent et rosissent la frange des nuages qui traînent aux écorchures de la plaine brunie. Violettes et noires surgissent les nocturnes ombres.

Et les corbeaux filent vers l'horizon.

Tandis que Cyrille songe à la fuite désolante de l'or, à l'impossibilité de jouir et d'être.

Ses mains se crispent. Les plaisirs en son imagination volèrent et narguent. Un par un, les souvenirs des joies passagères le viennent défier en mimant le bonheur perdu.