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sol, les croupes au ciel. Que laides ces filles aux cheveux rares plaqués avec de la pommade sur les crânes ronds et bis leurs mamelles pendent dans les caracos lâches, et leurs doigts rugueux aux ongles cassés fouillent les touffes de l'avoine naissante. Vers lui elles lèvent leurs yeux craintifs. A son sourire elles l’enœiile nt sournoisement en des regards qui offrent leurs corps.

Jamais il ne s'acoquinera. Une honte pour sa famille si on venait à lui connaître de semblables déchéances. D'ailleurs elles lui paraissent sordides, ces femelles.

Une couturière qui, chaque printemps,