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LES JEUX OLYMPIQUES Lorsque les sociétés sportives auront le loisir de glorifier les apôtres de leur chance, elles ne manqueront pas de rendre au baron Pierre de Coubertin un hommage éclatant. Il est des sept ou huit prophètes qui convertirent la nation aux avis de l’antiquité. Il a continué, si l’on peut dire; l'œuvre des poètes exaltant l’importance de la vigueur, et l’influence de la force individuelle sur la dignité du caractère. Le 16 juin i894. dans la salle de la Sorbonne, où les élites de l’athlétisme avaient été, par lui, convoquées, on résolut de rétablir les Jeux Olympiques en honneur dans toute la Grèce depuis l’an 776 avant JésusChrist, jusqu’à l’époque du sixième siècle. En ce temps les tremblements de terre avaient bouleversé l’arène qui, lors des époques légendaires, supporta la lutte des prétendants à la main d’Hippodamie, fille d’Enomanos, et la victoire de Pelops. De temps à autre les champions <lc tous les peuples se rencontrent sur le stade d’Athènes, substitué à celui d’Olympie. Lieu non moins illustre et qui cernait de ses collines les incomparables cortèges des Panathénées,