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moi la lumière. Je vous aime ! Je serai ce qu’il vous plaira que je sois dans votre vie : frère, esclave, adorateur. Tout s’accorde en mon esprit pour vous admirer. Revenez à Vaucluse : le val fermé est vide sans vous.

Je regarde ce qui m’entoure, puisque regarder c’est lire dans le même livre que vous ; j’écoute, puisque écouter c’est entendre vos voix ; mais, seul, je sais à peine balbutier les mots, les sons de votre langue. Revenez !

Ce soir, je suis allé au château, ayant appris que M. de Noves était rentré de Marseille. Votre noble époux, comme vous dites, m’a traité en camarade, ce que je ne subis que par affection pour vous ; il m’a fait ces vilaines confidences de libertin qu’il ose faire devant vous, trouvant cela « grand seigneur », et auxquelles vous