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chit, les Alpines se teintent lentement de violet.
« Peu à peu, le soleil ramasse ses clartés et sa chaleur, puis, brusquement, il les rejette par delà l’horizon ; des feux s’allument au-dessous de l’astre et renvoient d’en bas leurs flammes au ciel.
« Le dôme de la grande allée de platanes est rutilant sous la pourpre, le faîte des peupliers se dore ; des nuages se forment ; ils boivent une dernière fois à la coupe de lumière, ils sont lie de vin.
« Le soir tombe. Les oliviers s’argentent. Les nuages se dissipent en flocons d’un gris tourterelle, des crinières dorées apparaissent une dernière fois au sommet des Alpines.
« Bientôt la nuit froide pleure le jour brûlant disparu. »