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fièvre le moment où je peux me retrouver en toi.



À TIBURCE

Tu as prononcé hier, sous les rayons de notre Phébus, un mot vraiment divin : « Je goûte le bonheur absolu ! » Non, je n’avais pas rêvé d’entendre une parole d’amour plus triomphante.

J’ai dormi comme une illuminée qui a conversé avec son dieu ; une paix profonde s’est emparée de moi ; l’agitation de mes nuits a disparu. Ce matin, une sérénité olympienne, la joie des Immortels, m’envahit tout entière. Je suis heureuse en nous.