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À TIBURCE

Mon ami, il faut que vous sachiez à l’instant la nouvelle. Mon père m’écrit qu’il part de Marseille pour Naples, où M. de Noves fait toutes les sottises du monde. Le noble seigneur joue, mène grand train, se ruine, en compagnie de sa chanteuse. Mon père désire que je l’accompagne, pour ramener mon mari, dit-il. Le ramener ! Voilà un mot dont les deux sens ne me tentent guère ! Je réponds que, si j’allais à Naples, ce serait pour trouver les éléments d’une séparation. Mon père n’insistera pas.