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sont là. Ai-je réussi à traduire les révoltes douloureuses, les langueurs molles, la désespérance attendrie de mon Maître en la souffrance d’aimer ?

J’ai dessiné avec émotion les traits de Laure ; me pardonnerez-vous leur ressemblance ?

Voici les deux strophes des sonnets que j’ai choisis :

« Quelle nymphe à la fontaine, quelle déesse au bois déroule une tresse d’or si fin, et quelle mortelle possède les vertus assemblées dans son âme ? »

Et puis :

« Ne sait point comme amour guérit et tue, qui ne sait comme doucement Laure soupire, comme doucement elle parle et doucement elle rit. »