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Nous n’avons pas besoin des excitants vulgaires du doute, de la jalousie, de l’absence. Je demeure loin de toi sans en mourir, mais à la condition que je t’entende gémir sur ton mal d’amour.



AU MÊME

Oui, je hais l’absence ! J’avais raison de craindre qu’elle ne soit fatale à l’équilibre de mes esprits. Déjà la folie me gagne. Pour me réchauffer en ce froid exil, je te cherche dans le soleil comme si je devais t’y voir, comme si tu en avais la face. Ses rayons me rappellent ta barbe d’or et les reflets de ta crinière fauve. Je t’évoque et tu m’apparais tout ruisselant de feux. Je souffre. La tunique de Nessus me brûle