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d’assomption. La terre me paraît une petite boule qu’à chaque instant je repousse du pied, pour m’élancer dans l’infini.

Nous avons dépassé hier les sommets de l’Olympe. À quelle altitude vertigineuse sommes-nous parvenus ? Nul n’a visité ces hauteurs avant nous. J’ai le vertige. Le bonheur absolu m’apparaît.



À MÉLISSANDRE

Mes pensées t’accompagnent sans cesse, mon esprit est identifié à ton esprit, il est assimilé par toi, perdu en toi.

Je préfère le mot hymen, pour peindre notre union, à celui d’amour. Les dieux terrestres, que nous sommes allés invoquer pour la seconde fois dans leur antre, ont