Page:Actes du XIVe Congrès international des orientalistes, Alger, 1905, partie 1, 1906.djvu/527

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Gouvernement civil et militaire de ce beau pays de France, l’Algérie, devenue cette année le centre d’un concours international sur le terrain des recherches scientifiques.

En qualité de délégué de l’Institut des Langues Orientales du Ministère Impérial des Affaires Étrangères à Saint-Pétersbourg, j’ai l’honneur, Monsieur le Gouverneur Général, de saluer en votre personne, la présente grande assemblée où se sont réunies les forces scientifiques, non seulement de la France, mais encore celles de tous les pays représentés à ce Congrès.

Personnellement, je me permettrai d’exprimer à cette occasion le vœu que les travaux du XIVe Congrès des Orientalistes soient exécutés dans le sens et dans l’esprit d’une étroite alliance entre la linguistique et la philologie orientales.


Discours de Mme  Olga de Lébédew, déléguée de la
Société russe des Études Orientales.


Monsieur le Gouverneur Général,

Mesdames, Messieurs,


La Société russe des Études Orientales, nouvellement éclose, et que j’ai l’honneur de représenter ici, avec MM. les professeurs Knauer et Stréboulayef, est heureuse de prendre part au XIVe Congrès International des Orientalistes.

Notre Société m’a donné le mandat de transmettre aux membres éclairés de ce Congrès tous ses vœux les plus sincères pour leur succès dans la voie du progrès des sciences et pour l’œuvre entreprise en commun du rapprochement de l’Orient et de l’Occident.

Quant à moi, qui ai toujours été personnellement dévouée à la cause de l’émancipation de la femme musulmane, dans les limites indiquées par leur prophète, qui a fondé une religion parfaitement compatible avec tous les progrès modernes, sous la condition d’être bien interprétée et comprise avec sincérité — quant à moi, dis-je, je me sens doublement heureuse de me