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D’UNE SOLITAIRE

Ce n’est pas moi qui te maudirai, ô rêveur galiléen, victime qui as souffert sans rien racheter ! L’humanité te doit seulement quelques espérances. Elle est si malheureuse que la moindre promesse agit sur elle : elle prend de toute main, ou plutôt de toute lèvre.

Le vers doit être à la fois transparent et fluide ; il faut qu’il laisse passer la lumière et qu’il coule.

Il semble vraiment qu’une volonté méchante préside aux événements humains.